Cette jeune start-up alsacienne est spécialisée dans la détection des anomalies sanguines liées à la thrombose vasculaire. Découvrez en quoi cette nouvelle technologie est une révolution en matière de médecine moderne.
Emosis – Une start-up innovante
Histoire
Fondée en 2015, par le cardiologue français, Frédéric LALLEMANT, le biologiste hématologue, Aaron TOMER et l’entrepreneur, Anh NGUYEN, Emosis opère dans le secteur de l’e-santé. Cette start-up est spécialisée dans le diagnostic et l’analyse des anomalies sanguines.
Localisée à Illkirch-Graffenstaden, cette entreprise alsacienne propose des kits de diagnostics in vitro. Ces derniers permettent de diagnostiquer des anomalies thromboemboliques. Reposant sur le principe de la cytométrie de flux, ces tests sont une réelle révolution en matière de diagnostic. Nous verrons plus tard le fonctionnement de cette technique, devenue un incontournable en médecine moderne.
Approche internationale
Disposant d’une filiale en Israël, basée à Tel-Aviv, depuis 2017, Emosis a su gagner différents marchés à l’international. En effet, cette start-up a développée des collaborations notamment en Europe, en Israël et en Asie. Son réseau de distribution couvre 38 pays. À terme, la société souhaite établir une joint-venture avec une société israélo-américaine. Mais pour l’heure, elle a récemment annoncée, fin 2020, un partenariat avec la filiale ERBA RUS Groupe en Russie et Ukraine.
Emosis – Son produit phare
La révolution HIT CONFIRM
Lancé en 2018, le kit HIT CONFIRM permet de diagnostiquer les complications dues aux traitements à l’héparine. Il s’agit d’un médicament anticoagulant injectable fréquemment employé. Ce test permet de confirmer le diagnostic thrombocytopénie induit par l’héparine (abrégée HIT). Ce trouble est rare mais potentiellement mortel. Ce dernier entraine une très forte diminution des plaquettes sanguines en raison de l’apparition d’anticorps.
Fonctionnement du test HIT CONFIRM
Rapide et fonctionnel, ce test mesure au niveau de certaines cellules sanguines (plaquettes), des marqueurs moléculaires précis qui permettent d’obtenir une mesure en temps réelle, des éventuels dysfonctionnements hémostatiques. Cette prouesse technologique offre au personnel médical la possibilité d’adapter le traitement d’un patient, en informant sur la présence de la maladie et son avancée.
Emosis – La thrombose vasculaire
En bref
Au coeur des préoccupations d’Emosis, la thrombose vasculaire correspond à la coagulation localisée du sang. Cette coagulation conduit à l’obstruction de la circulation dans les artères et les veines.
Cette anomalie peut survenir dans n’importe quel organe vasculaire et pose problème dans l’ensemble des spécialités médicales. Les conséquences les plus graves interviennent dans le cerveau (causant la majorité des accidents vasculaires cérébraux), dans le cœur (pouvant entrainer un infarctus du myocarde), ou encore dans les veines (provoquant une embolie pulmonaire). Potentiellement mortelle, ou du moins fortement invalidante, cette anomalie est responsable d’1/4 des décès dans le monde. La prévention de cette anomalie est donc essentielle.
Emosis – Utilisation de la cytométrie de flux
Histoire
La cytométrie de flux est une technique découverte dans les années 1950. Elle a révolutionnée l’hématologie clinique et l’immunologie (notamment dans le cas du SIDA). Fréquemment utilisé en biologie, cette technique permet de compter et de caractériser avec précision les cellules (taille, aspect, forme, contenu cellulaire).
Principe de fonctionnement
Le principe est simple, les cellules sont individuellement passées à travers un ou plusieurs faisceaux laser. La diffusion de lumière va apporter des informations sur la taille et l’aspect de chaque cellule. En parallèle, les cellules possèdent des marqueurs fluorescents qui réagissent au(x) laser(s). L’intensité va varier et va apporter des renseignements sur les propriétés de chaque cellule analysée.
Pour en savoir plus sur cette technique de comptage cellulaire, consultez cette vidéo ou rendez-vous sur Futura Sciences :
Perspectives d’avenir
À terme, l’entreprise Emosis entend explorer et tester l’ensemble des fonctions plaquettaires, dont les manifestations sont transversales à toutes les spécialités médicales. Une réelle révolution est en marche !
Vous aimez vous balader dans la nature, observer chaque fleur que vous croisez en chemin sans toutefois pouvoir les nommer ? Heureusement pour vous, l’application Pl@ntNet est là pour vous aider !
Pl@nNet, qu’est-ce que c’est ?
L’application smartphone Pl@ntNet est un outil d’identification des plantes. Comment fonctionne-t-elle ? Il vous suffit de prendre une photo de la plante que vous souhaitez identifier et l’application se chargera de reconnaître et d’identifier la plante pour vous. Avec cette application, reconnaître les plantes devient un jeu d’enfant !
Comment utiliser Pl@ntNet ?
Lorsqu’une plante attire votre attention, sortez votre smartphone et lancez l’application Pl@ntNet. Ensuite, prenez la plante en photo. L’algorithme de l’application vous proposera une sélection de plante similaire à la votre et ce sera à vous de trancher. Plus il y a de photographie d’une même espèce de plante, plus l’identification sera facile.
Il faut toutefois veiller à prendre des photos où la plante est reconnaissable. Vos talents de photographes n’apporteront aucune aide si on ne voit pas bien la fleur ou les feuilles de la plante que vous prenez en photo. Peu importe que la photo soit belle, ce qui est essentiel c’est que la plante puisse être reconnue.
Quatre années plus tard, l’application smartphone était disponible au téléchargement sur Android et IOS. Un site webqui remplit les mêmes fonctions que l’application a également était créé.
Un projet de science participative
Les scientifiques à l’initiative du projet souhaitaient permettre aux amoureux et curieux de la nature de participer à l’identification et au recensement des espèces végétales de France. Le projet c’est depuis largement répandue à travers le globe.
Avec plus de 10 millions de téléchargement à ce jour, l’application comptabilise un total de 1 794 096 photo pour un peu plus de 27 900 espèces de plantes identifiées.
Un projet qui évolue
Le projet initial a beaucoup évolué depuis sa création et dorénavant, l’application permet à plusieurs projets de science participative, 31 au total, d’amasser des informations.
Les créateurs de Pl@ntNetont également lancé une deuxième application,Smart’Flore qui permet à ces utilisateurs de visualiser l’ensemble des espèces de plantes à fleurs de la planète et notamment celle qui se trouve à proximité, grâce à la géolocalisation.
Un site web, nommé THEPLANTGAME, a également était développé. Il vous permet de vous initier à la botanique par le jeu afin de vous apporter une meilleure connaissance du monde végétal.
Une application présente sur les réseaux sociaux
L’applicationPl@ntNet possède des réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) sur lesquels sont partagés différents contenus. Sur son compte Instagram, sont partagés les photo faite par les utilisateurs de l’application. Un véritable album est ainsi créé pour rendre hommage à ceux qui participent au projet.
Sur ses comptesTwitter et Facebook, vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à l’actualité du projet et aux publications scientifiques qu’il a permit de réaliser.
Ce nouveau tatouage ne nécessite pas d’injection d’encre dans l’épiderme, il se colle à la peau du patient pour un suivi médial à distance.
Le tatouage qui va sauver des vies.
Ce tatouage est en réalité un circuit électronique imprimé sur un adhésif de 2 micromètres, il permet à l’utilisateur de le garder quelques semaines car il est soupe et étanche.
Cette innovation a été rendue possible grâce à Lu Nanshu , son tatouage électronique médial enregistre des données du porteur du tatouage, tels que la prise de médicaments, le rythme cardiaque, ou encore la température. Il permet aux aides soignants et personnels des hôpitaux de connaitre précisément le comportement du patient sans avoir à se déplacer et de réagir rapidement en cas d’anomalie.
Seriez-vous prêt à utiliser cette technologie? Mieux à la commercialiser?