Mais dis-moi, c’est quoi The Seabin Project ?
Le Seabin provient de The Seabin Project. Comme son nom l’indique, c’est une poubelle (surprenant, je sais). C’est un collecteur de déchets flottants à la surface et agit sur les espaces portuaires. Comme le précise l’image ci-dessus, seabin est 100% recyclable. Un point important pour un véritable aspirateur à déchet !
Comment est-ce que cela marche ?
Pour faire simple, cette poubelle flottante, immergée dans l’eau, aspire (d’où l’image de l’aspirateur avant) et regroupe toutes ses prises au sein d’un sac et les emprisonnes à jamais loin de nos mers et nos océans. Ensuite, il suffit juste de récupérer le sac plein de déchets pour les éliminer comme il se doit, ou les recycler si cela s’avère possible. Après tout, nous sommes là pour le bien de la planète et l’écosystème non ? À cela s’ajoute sa capacité à pouvoir absorber certains liquides comme de l’huile de moteur. Un nettoyage de fond en comble de nos espaces portuaires.
D’où est-ce que cela vient ?
Cette innovation en matière de protection des océans nous vient d’Australie ! C’est Andrew Turton et Pete Ceglinksi qui sont à l’origine de cette bonne idée de poubelle pour les océans. Les deux surfeurs australiens (oui, c’est cliché) sont à l’origine du produit, mais la France en fait aussi partie !
Cocorico, nous sauvons les eaux !
En effet, il est important d’avoir l’idée, le concept, de savoir comment la faire, mais elle ne va pas se faire toute seule cette poubelle de mer. Pour mener à bien ce projet, ils ont conclut un contrat d’exclusivité mondiale en 2016. Ce dernier lie The Seabin Project et Poralu Marine, une entreprise française qui construit des ports. Ce partenariat les lie par rapport au développement, la fabrication et la distribution mondiale de Seabin. En d’autres termes, Poralu Marine assure la partie commerciale et production du Seabin Project.
Au fond, avons-nous vraiment besoin du Seabin ?
Selon Ocean campus :
« Les déchets plastique sont de plus en plus nombreux dans nos océans . Chaque
année, 8 millions de tonnes de déchets plastique arrivent de l’intérieur des terres vers l’océan . Le plastique peut représenter à certains endroits du globe jusqu’à 95 % des déchets marins .
Cette omniprésence du plastique dans les océans est due à une production industrielle qui ne cesse d’augmenter. Ainsi, en 1950, la production mondiale était de 1,5 million de tonnes contre 322 millions de tonnes en 2015
Cette image n’est pas un fake, elle est réelle, alors oui nous en avons besoin. Ceci est une image de la mer de plastique dans l’océan Pacifique. L’information sympa ? Cette terre artificielle représente, en taille, ni plus ni moins que la France, la Belgique et la Suisse réunies. C’est pas mal.
The Seabin Project représente un premier espoir pour nos mers et océans, si nous pouvons dès aujourd’hui nettoyé l’eau de nos ports, alors demain nous pourrons voir plus grand.
Ton Seabin, ça marche vraiment ?
On peut déjà donner un grand oui ! Aujourd’hui, notre poubelle flottante des mers préférées fait déjà un bon travail. Chacune d’entre elle peut attraper un nombre de déchets conséquent. Chaque année : 90 000 sacs plastiques, 37 500 gobelets ou tasses en plastique, 16 500 bouteilles, et environ 166 500 autres types de petits objets en plastique.
Oui, en terme de récupération des déchets, ce projet à de l’appétit.
Comment est-ce que je peux participer au Seabin Project ?
Vous voulez aider à nettoyer les mers et les océans ? Vous souhaitez vous débarrasser de toute cette pollution ? Alors la solution est simple !
Ce projet est toujours en développement et à moins que vous soyez le représentant d’un pays et que vous signez un contrat avec eux (je suis honoré si c’est le cas), vous pouvez toujours faire une donation sur leur site : https://seabinproject.com/product/donations/
Bien entendu, sans même participer à ce projet, faire attention à où et comment on jette nos déchets est déjà un geste très important.
Au revoir déchets des mers, au revoir plastique non-souhaité et bonjour à toi Seabin, la poubelle qui renvoie tout ce monde là où il se doit.
Jérémy Niederhoffer